SaintéLyon quelle aventure!

Publié le par Manu

Ce WE, c’était la SaintéLyon, 56e édition d’une course mythique entre Saint-Etienne et Lyon. Au programme : 69km, 1300m de D+ et 1700 de D-, 45% de chemin et 55% de bitume.

Le décor est planté

 

Nous étions 3 Marcelly Aventureur à participer : Jérôme B, Franck et moi.

Nous avons eu la chance de pouvoir partir en bus en nous joignant aux Trailers du Môle : association de trailers (comme son nom l’indique !!!) basée à Saint Jean de Tholome.

 

Départ donc à 17h de Viuz en Sallaz et direction Saint-Etienne. En route, les cafétérias sont soit fermées, soit sans rien à manger. Nous en trouvons finalement une juste avant d’arriver, mais où il n’y a pas assez pour tout le monde… Pas grave, à Marcelly Aventure, on a prévu ce qu’il faut.

Arrivés au Parc des expos vers 21h, on essaie de se frayer un chemin parmi tous les participants (9500 !!!) et de trouver une place pour poser nos affaires et se changer. Après récupération de notre dossard, de notre casquette de coureur (attention aux coups de lune, ça tape la nuit !!!) et un petit tour sur les différents stands, nous nous changeons et prenons place sur la ligne de départ.

 

Top, départ à minuit pile. On commence par une longue portion de bitume dans les rues de la ville et pour en sortir où nous nous séparons déjà… avant d’alterner avec des chemins pour atteindre le 1er ravito après 16km de course et quelques centaines de mètre de dénivelé.

Je ne m’arrête presque pas et continu mon chemin en direction du prochain ravito quelques km plus loin. Les crampes commencent déjà à arriver. Je pense que c’est dû à la préparation optimale faite de surf, de plongée en Australie et surtout des nombreux entrainements au mois de novembre !!! ça va être long… et c’est rien de le dire.

 

 

Bref, je poursuis ma route de ravitos en ravitos. Heureusement, il y en a beaucoup. Arrivé à mi-parcours, coup de barre. J’en profite pour « dormir » une petite vingtaine de minutes. Il est 4h du mat’. Bonne solution, tout va mieux après cette sieste… mais jusqu’à quand ? Tant pis, ce qui est pris est pris. De plus, le parcours commence à descendre et les gens sur le bord du parcours, parfois au milieu de nulle part ont toujours les petits mots sympas qui donnent du courage. C’est d’ailleurs certainement le meilleur souvenir de ce WE. Tous ces gens présents partout qui encouragent les 1ers (enfin j’étais pas là pour le voir !!!) et les derniers, ça fait vraiment chaud au cœur.

 

Les crampes reviennent plus vite que prévu et les jambes commencent à être vraiment lourdes. Les quelques côtes, surtout la grosse juste après l’avant-dernier ravito se font au ralenti. J’ai vraiment hâte d’en terminer et n’arrête pas de me demander ce que je fais là.

 

Il ne reste plus que 2 ou 3km avant l’arrivée, les quais du Rhône sont interminables. Plus que 500m. Je cours, je cours… plus que 500m… Euh, ça, on me l’a dit il y a 5 minutes !!!

 

J’aperçois enfin l’arrivée, soulagé. La performance n’est pas vraiment au RDV, mais l’essentiel était de finir. Plus jamais ça…. Enfin non, avec un peu de recul, plus jamais comme ça !!! Le bitume est vraiment usant et sans une meilleure préparation, je ne recommencerai pas.

 

Félicitation à Franck qui termine en 7h30 malgré une grosse douleur à la hanche depuis 1 semaine et à Balluman (dit médaille de bronze) qui a tout de même tenu 35km en étant malade.

 

Manu

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